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Bilan des réformes : les bénéficiaires de l’aide complémentaire santé augmentent régulièrement



Meilleure couverture des bénéficiaires ACSQuelques mois après les réformes mises en place en faveur de l’aide complémentaire santé, place au premier bilan. Le dispositif se fait connaitre de plus en plus même si l’aide reste encore trop méconnue.

Les résultats sont plutôt positif. En effet, depuis plusieurs mois le nombre de bénéficiaires augmente régulièrement ainsi que le niveau de couverture. En revanche, le taux de non recours à l’aide demeure encore très élevé.


Augmentation des bénéficiaires de l’ACS et meilleure couverture

Le fond CMU s’est penché sur les réformes entreprises par le gouvernement il y a plusieurs mois maintenant en faveur de l’ACS. En effet, afin de rendre l’aide plus lisible et moins complexe plusieurs mesures ont vu le jour :

  • Des mutuelles labellisées ACS : maintenant l’adhérent dispose d’une liste d’organisme parmi lesquels il doit faire son choix. Les mutuelles sont agréées ACS
  • Des formules de prise en charge ACS : le bénéficiaire dispose d’une couverture « entrée de gamme », « intermédiaire » et « gamme supérieur »
  • Généralisation du tiers payant (en savoir plus)

Ces différentes mesures visent à simplifier l’aide jugée trop complexe depuis de nombreuses années. Selon un récent sondage de la Drees, plus des 2/3 des personnes interrogées ignorent encore son existence (voir les détails). A titre de comparaison, seul 10% ne connaissent pas la CMU complémentaire.

Mais les choses progressent. A la fin du mois de novembre 2015, 320.000 adhérents étaient recensés. 8 mois après, ils s’élèvent à 845.000. Les bénéficiaires de l’ACS augmentent régulièrement depuis les différentes réformes. 

Hormis le fait que le nombre de bénéficiaire de l’ACS soit en augmentation, la couverture santé est elle aussi meilleure. Sur les 3 formules de prise en charge proposées, l’entrée de gamme représente seulement 21,7% des contrats contre 39,4% pour les contrats intermédiaires et 38,9% pour la gamme supérieure.

Le taux de non recours à l’ACS reste quant à lui encore élevé. Cependant, espérons que celui-ci diminue avec les différentes campagnes d’information prévues par la Caisse National d’Assurance Maladie programmées au mois de mai puis en septembre/octobre 2016.

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1 commentaire
  1. Bonjour,
    Qu’en France, une des premières puissances économiques mondiales on puisse se féliciter d’un nombre croissant de bénéficiaires de l’ACS me laisse perplexe.
    Qu’en France, les bénéficiaires de l’ACS, des très pauvres, soient contraint par manque de moyen de choisir la couverture mutualiste la moindre parmi trois proposées, pourquoi pas une seule et unique, par le biais de la Sécurité Sociale, je ne parle pas de la SS mais bien d’un organisme qui porte le nom de sa justification, assurer la sécurité sociale de tous y compris et surtout des plus pauvres (la pauvreté n’est pas un péché), me parait d’aussi mauvais gout que de tout faire pour transformer cette Institution en coquille vide.
    Enfin, si l’État paie, comme pour la CMU, qu’il choisisse la meilleure qualité de service de santé au moindre prix pour soigner sa population, il y a des organismes qui peuvent le contrôler.
    Si l’État ne paie pas ou ne paie qu’une partie, laissant la charge à l’assuré de compléter le prix à payer pour sa Mutuelle, comme c’est le cas avec le décret ministériel et les 11 mutuelles sélectionnées, n’accorder une aide qu’à ceux qui souscrivent qu’à une de ces 11 mutuelles, c’est porter atteinte au libre choix des citoyens. J’ai lu que le Ministère de la Santé avait viser à obtenir les prix les plus bas en faisant poids avec le nombre de ses prétendants qui ne cessent d’augmenter. Soit. Mais je me serais senti libre si j’avais pu souscrire auprès de ma Mutuelle qui me couvre mieux que les 11 mutuelles sélectionnées et pour un cout moindre puisque je n’aurais pas utilisé le montant total de tous les chèques, l’État aurait donc fait une économie, et que je n’aurais dû débourser qu’un peu plus de 100 € pour la couverture de ma fille, étudiante à charge, dont le montant du chèque ne suffirait pas à payer sa couverture. Ma Mutuelle n’offre qu’une couverture, la même pour tous les adhérents, voilà aussi pourquoi j’y suis attaché. Les bonnes intentions, c’est une chose, le viol des droits des citoyens en est une autre. Et puisqu’il s’agit de peser pour avoir les prix les plus bas, pourquoi geler la situation, pourquoi se priver d’un indicateur, pourquoi ne pas garder un œil ouvert sur ce dossier plutôt que de le glisser au fond d’un tiroir d’où sortira un scandale de dépenses mal maitrisées.
    Une autre chose m’agace, poser en postulat que les gens riches sont intelligents et que les pauvres ne le sont pas. Et ainsi justifier qu’on puisse ne pas respecter la dignité et les droits de chacun, dans leur intérêt. C’est dangereux, c’est très dangereux.

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